Les infrastructures sportives et les espaces de détente restent à désirer dans plusieurs quartiers de la commune de Khraïcia. Cette localité n'a pas eu sa part de projets. La frange juvénile se plaint du manque flagrant en la matière. Ces derniers se disent complètement oubliés et marginalisés par leurs responsables locaux. «On nous a promis beaucoup de choses, mais rien n'a été concrétisé à ce jour», a souligné Hamid, un jeune, la trentaine, habitant à Sidi Khris. Ce chômeur diplômé ajoute que l'absence d'infrastructures les pénalise. «Les jeunes ne trouvent pas d'endroit où pratiquer leurs loisirs ou donner libre cours à leurs dons et imagination», a-t-il déclaré sur un air de désolation. Trouver un espace où organiser leurs activités préférées ne dépasse pas le stade du souhait et ce, en raison de l'indifférence qu'affichent les pouvoirs publics à leur égard. «On est totalement marginalisés par notre APC», a témoigné un autre jeune du même quartier. D'ailleurs, la plupart du temps, ces jeunes se rendent dans les localités voisines, comme celle de Draria, afin de trouver une aire de jeux inoccupée. Cela sans parler d'autres difficultés, dont «le manque de transport», déplore un groupe de jeunes rencontrés sur les lieux. En raison de ce manque de moyens de divertissements et d'occupation, les jeunes de la commune en question n'ont que les cafétérias pour s'adonner à des parties de jeux de cartes ou de dominos. Un grand nombre de parents relèvent que l'absence d'espaces verts et de terrains de jeux, ainsi que la dégradation des chaussées pénalisent leur enfants. «Nos enfants ont besoin d'espaces où ils peuvent se défouler, respirer», se désole un parent qui déplore également la saturation des établissements scolaires qui manquent de tout, se demandant dans ce sens comment leur progéniture peut étudier dans des conditions pareilles. Il pointe du doigt les responsables locaux pour qu'ils agissent dans les plus brefs délais.