Les jeunes des villages Aït Saïd, Aït Ibrahim, Sidi Saâd et Azzouza, dans la commune de Chaabet El Ameur, réclament depuis belles lurettes l'aménagement de terrains de jeu de leurs localités. Les aires de jeu dont nous disposons sont dans un état lamentable et ne répondent nullement aux normes de la pratique sportive. Au village Aït Ibrahim, les autorités locales avaient dépensé des sommes faramineuses pour l'aménagement d'un terrain de jeu, mais celui-ci n'a pas encore vu le jour. Le rêve de la frange juvénile qui n'a eu de cesse de réclamer l'achèvement du projet, est tombé à l'eau. Car, l'endroit où devait se réaliser l'aire de jeu a été altéré par un glissement de terrain l'hiver dernier. «Les autorités locales n'ont pas pris en considérations la nature du sol et son emplacement», nous dira un villageois. Dans le village limitrophe, Sidi Saâd, l'absence de stade a privé la frange juvénile de pratiquer le sport roi et de se distraire à longueur d'année. La frange juvénile, n'ayant aucun autre lieu de divertissement, se réfugie dans le cafétéria du village. Faute de transport, les villageois ne se rendent pas fréquemment au chef-lieu de la commune, pour pratiquer un quelconque sport au niveau du stade communal. Le terrain de jeu se trouvant au village Aït Saïd est devenu infréquentable. Depuis sa réalisation dans les années 1980, cet espace qui abritait jadis des tournois de foot n'a fait l'objet d'aucune opération d'aménagement. Les habitants disent avoir réclamé son homologation pour renouer avec l'ambiance d'antan, en vain. Aujourd'hui, les jeunes de cette localité ne dispose que d'une petite salle de full-contact, dépourvue de toutes les commodités. L'ouverture de cette salle a permis à plusieurs jeunes et moins jeunes de pratiquer et de découvrir cette discipline sportive qui est en plein essor. Au village Azzouza, c'est grâce à un travail de bénévolat et l'aide financière des certains villageois, qu'un terrain de football a été réalisé, il y a trois ans. Ce stade qui abrite, aujourd'hui, d'importantes rencontres footballistiques a été réalisé avec une somme de 70 000 DA. Mais cela reste toujours insuffisant par rapport aux besoins de plus en plus accrus de la jeunesse de la région. Pour combler ce déficit infrastructurel qu'accuse le secteur de la jeunesse dans cette localité, la DJS a inscrit récemment trois nouveaux aires de jeu dont deux stades de football et un de handball pour les villages qui accusent un manque flagrant en la matière.