Dans une correspondance qu'ils nous a transmise par fac-similé, le responsable des affaires commerciales et contractuelles du groupement d'entreprises turques Özgün Construction relève que «le torchon n'a jamais brûlé et il ne brûlera jamais entre la direction et la société des travailleurs». En réaction au contenu de deux articles parus dans notre quotidien faisant état d'un malaise chez Özgün Construction, Mehmet Oguz réfute l'idée d'une quelconque forme de discrimination au sein de son entreprise ou de non-respect du droit du travail. M. Oguz indique à ce sujet que toutes les décisions concernant la relation de travail sont toujours prises en concertation avec les représentants des travailleurs. Le rédacteur du document précise, en outre, que la réunion de travail, tenue le 20 juillet, en présence du chef de la daïra de Naciria, du chef de la sûreté de daïra, du secrétaire général de la daïra, du directeur du projet Anesrif, de l'inspecteur du travail et des deux représentants des travailleurs a permis d'aplanir le différend à l'origine de l'arrêt de travail survenu les 18 et 19 juillet. M. Oguz ajoute que son entreprise a réitéré, lors de cette rencontre, sa volonté de faire respecter tous les engagements conclus précédemment avec les représentants des travailleurs. Özgün Construction est un groupe de sociétés turques en charge de la réalisation d'infrastructures ferroviaires en Algérie dont un tunnel ferroviaire dans la commune de Naciria, dans la wilaya de Boumerdès. Pour rappel, l'entreprise turque a connu quelques conflits sociaux, dont deux grèves observées à un mois d'intervalle par les travailleurs algériens qui s'estiment lésés dans leur droit. En juin, les chômeurs de la commune de Naciria ont également protesté contre les méthodes de recrutement au niveau de cette entreprise.