Le nouveau patron de l'USMA, Ali Haddad, annonce la couleur. Il veut gagner des titres dès cette saison. Vous étiez sollicité par plusieurs clubs, pourquoi avoir opté pour l'USMA ? J'étais en effet sollicité par cinq clubs, en l'occurrence la JSK, le MCA, la JSMB, le WAT et l'USMA. J'étais sincère avec les responsables de ces clubs. Je leur ai dit que j'opterai pour celui qui sera prêt le premier et je leur ai clairement signifié que le premier arrivé sera le premier servi. Allik a eu le savoir et la rapidité d'exécution. Il a fait les choses dans les règles de l'art et c'est pour cette raison que j'ai choisi l'USMA. Les gens sont un peu réticents à cause des nouvelles dispositions, ce qui n'est pas le cas pour nous. On a pris acte et on a foncé. On a peut-être plus de courage que les autres. Vous aviez annoncé que vous alliez faire tout pour gagner des titres dès cette saison… On va effectivement faire de notre mieux pour gagner des titres dès cette saison. C'est notre objectif. Pour y parvenir, il faut asseoir une certaine aisance et une certaine conscience au sein de toute l'équipe. Il faut aussi évaluer ce qu'on a comme moyens pour fixer des objectifs. Avez-vous réellement des actions à la JSMB ? On connaît parfaitement la réglementation. On n'est ni sponsor ni actionnaire à la JSMB. Ce sont des homonymes. Il y a des Haddad un peu partout. Allez-vous renforcer la composante humaine du club et faire appel à d'autres compétences ? Absolument. Je plains tous les présidents des clubs algériens. Ils font beaucoup d'efforts pour avoir des ressources financières. C'est difficile de gérer un club actuellement. Cela demande énormément de moyens financiers. Aucun club ne fonctionne avec une rentabilité commerciale. Les gens s'appuient sur les sponsors. Le sponsoring ne peut garantir tout. Il faut diversifier un peu les ressources financières. Allez-vous engager des compétences étrangères ? Pas évident. Je pense qu'il y a des compétences chez nous. Dans le groupe ETRHB, on est à 10 000 personnes et nous construisons tout, sans exception, et on est des concurrents de multinationales et de grosses boîtes internationales qui activent à travers le monde, avec une main-d'œuvre et des compétences à 100% algériennes. La matière humaine existe dans notre pays et il faut savoir l'exploiter. Il faut bien payer les gens et les récompenser quand ils le méritent. Le problème de l'USMA, c'est le manque d'infrastructures, notamment un terrain d'entraînement... On essayera de trouver en premier lieu un hôtel pour les joueurs, avec son restaurant, une petite cafétéria et une salle de sport. Le joueur ne traînera pas dehors. Quand il a du temps libre, il aura un refuge. Cela est très important. On vient de célébrer l'entrée dans le capital de l'USMA. Il nous faut du temps. Le président de la République a donné des instructions pour octroyer deux hectares à chaque équipe. On prendra cette assiette et on essayera de construire vite le centre d'entraînement. Qu'en est-il pour les travaux au niveau du nouveau stade de Tizi ? Les travaux ont commencé correctement. La phase la plus difficile pour nous, c'est le terrassement. On achèvera l'opération dans une semaine ou dix jours et on n'aura pas ainsi sur le dos la période hivernale. On va respecter les délais dans les règles de l'art. Entretien réalisé par