Outre ses sites et monuments culturels et historiques, Sidi Bel Abbès se distingue par son style architectural. Différentes constructions qui remontent à l'époque coloniale lui ont valu la dénomination du «Petit Paris». Après des semaines de spectacles et de festivités, qui ont envahi la capitale de la Mekerra, durant la première quinzaine du mois de juillet, c'est le retour au calme. Ses habitants qui n'ont pas les moyens d'aller ailleurs ou ceux qui ont préféré passer leurs vacances d'été auprès de leur famille préfèrent se balader dans ses grandes artères durant ces longues journées. En fin d'après-midi, toutes les terrasses des cafétérias et des crémeries du «petit Vichy» ou ceux qui sont situées sur le grand boulevard de la Macta sont squattées par des centaines de familles, qui préfèrent se rafraîchir en plein air, pendant que d'autres hommes partagent quelques moments de détente autour de jeux de cartes. Balades nocturnes dans les places publiques, manège et crémerie En allant vers Sidi Djilali, tous les soirs, les occupants de ce quartier populeux se rencontrent à la place El Wiam pour passer quelques moments de loisirs, notamment les enfants qui s'amusent dans les aires de jeu, qui leur ont été réservées. Le manège situé à la Rocade nord du chef-lieu de wilaya de Sidi Bel Abbès est souvent fréquenté par les familles de la capitale de la Mekerra, qui y passent de longs moments avec leurs enfants, faisant le tour des jeux. D'autres se rencontrent au rond-point de la sortie nord de la ville, autour du jet d'eau appelé Dubaï sculpté dans la roche et gazonné, qui attire l'attention de tous les visiteurs de la capitale de la Mekerra, qui sont invités à passer quelques instants de fraîcheur dégagé du couloir de la rocade. Le lac de Sidi Mohamed Ben Ali et les monts de Tessala sont un abri extraordinaire pour les familles bélabésiennes. Les sites naturels dont disposent la wilaya de sidi bel abbès encouragent les jeunes et les familles à changer de cap et à se distraire dans ses forets, là où l'air pur de la chaîne de montagnes de Tessala, d'une altitude de 800 m, enchante les visiteurs, qui viennent pique-niquer les après-midi, et se désaltérer à la source d'El Attouche qui attire quotidiennement des centaines de visiteurs, venus des quatre coins de la wilaya. Pour les estivants qui veulent passer des moments agréables et admirer le plus beau tableau que la nature ait fait naître ici, soit le lac de Sidi Mohamed Ben Ali, la direction des plages est la plus prisée. Connu pour son microclimat et la luxuriance de sa végétation, ce site touristique est accessible à tous les visiteurs. Très réputé dans la région, il abrite divers oiseaux aquatiques, tels que le colvert sauvage ainsi qu'une variété de poissons parmi lesquels figurent la câpre argentée, le barbot, le black-bass et le gardon. Les passionnés de la pêche, jeunes et vieux, s'installent au bord du lac, avec leur canne à pêche. Dès qu'un poisson mord à l'hameçon, ils éprouvent un plaisir incomparable. Sur le tard, un embouteillage monstre est constaté sur le chemin qui mène au lac. Les familles qui quittent les lieux avec beaucoup de regrets sont tout de suite remplacées par d'autres qui viennent dîner en plein air. «Rien ne peut remplacer la plage» «Rien ne pourra remplacer la plage.» C'est là la réponse qu'une grande partie des enfants et des jeunes de Sidi Bel Abbès exprime à chaque fois qu'on leur pose la question quant au choix de leur lieu préféré pour passer leurs vacances d'été. Près de 600 enfants ont pu bénéficier cette année de colonies de vacances organisées par la direction locale de la jeunesse et des sports, sur les plages de Aïn Braham, à Mostaganem et celle de Ténès à Chlef. Ce n'est pas le cas pour d'autres. Certains parents n'ont pas les moyens de s'offrir quelques jours de détente sur les plages, mais peuvent tout de même payer à leurs enfants des heures de natation dans les piscines et les bassins qui existent au chef-lieu de wilaya et ceux des daïras. Actuellement, des centaines d'enfants sont quotidiennement abonnés à la piscine de la maison de jeunes de Sidi Bel Abbès ou au bassin du théâtre de Verdure, pendant que la grande piscine du complexe sportif semi-olympique dotée de tous les moyens nécessaires, et qui d'habitude absorbe un nombre important d'adhérents, a fermé ses portes, pour être soumise à des travaux d'aménagement, pour une enveloppe financière évaluée à 9 milliards de centimes. Au sud de la capitale de la Mekerra, les habitants se sentent un peu isolés de la ville et privés des lieux de loisirs. La piscine de la ville de Telagh, ou les bassins de Ras El Ma, Mérine, ou Marhoum restent leur lieu de prédilection. Par contre, d'autres arrivent à surmonter ces conditions difficiles et à se déplacer vers les villes côtières les plus proches de Sidi Bel Abbès, par le biais des excursions payantes et organisées, car les services concernés de la direction locale de transport va délivrer quelque 450 autorisations de transport d'estivants aux chauffeurs d'autocars, dont 156 ont déjà été remises, en destination d'Oran, Témouchent, Mostaganem, et Tlemcen.