Les Verts auront affaire, ce soir, à un adversaire qui ne leur réussit guère. Les Panthères du Gabon sont en passe de devenir la bête noire des Fennecs qu'ils ont battus à deux reprises ces dernières années. Leur exploit (3-0) à Annaba en septembre 2004, dans les éliminatoires du Mondial 2006, est encore dans les esprits. Ils ont provoqué alors une crise au sein de la sélection algérienne, avec le limogeage du Belge Robert Waseige, suivi par la suite du départ de Mohamed Raouraoua, l'actuel patron de la FAF. Et la confirmation est venue en août 2006 lorsque les partenaires de Daniel Cousin avaient épinglé (2-0) les Verts, lors d'un match amical disputé en France. Le Français Jean-Michel Cavalli était alors sélectionneur national. Les protégés de Saâdane doivent donc se méfier de cette sélection gabonaise qui ne cesse de monter en puissance et qui vient d'être reprise par le Franco-Allemand Gernot Rohr, après le départ d'Alain Giresse à l'issue de la CAN 2010 où les Panthères ont été éliminées au premier tour. Gernot Rohr fait appel à 7 nouveaux joueurs Rohr a réussi son baptême du feu avec le Gabon en mai avec la retentissante victoire (3-0) acquise face aux Eperviers du Togo, lors du tournoi de Corse où son équipe a décroché la seconde place. Pour ce match amical contre l'Algérie, l'ancien driver du FC Nantes a convoqué 7 nouveaux joueurs, à savoir Anthony Mfa Mezui, Roger Issakounia, Stévy Nzambé, André Biyogo Pocko, Léandre Sombelat, Aliday Poaty et Popaul Kiendé Lendoye. «Mes choix sont dictés par la volonté de donner une chance à d'autres joueurs et élargir le groupe», s'est-il justifié. «L'Algérie est un gros morceau. Ce sera un bon test pour tous nos joueurs, vu que notre équipe est en rodage et devra livrer régulièrement des rencontres contre des adversaires de ce calibre pour progresser. On n'est pas en Algérie pour gagner. La priorité pour mon staff et moi est de voir comment se comporte notre équipe face à un mondialiste. Nous voulons bâtir une équipe conquérante et solidaire. Voilà mon objectif, et s'il y a une victoire, pourquoi cracher dessus ?», a-t-il ajouté.