Les habitants de la rue Hassiba Ben Bouali, dans la commune de Sidi M'hamed, affichent leur colère quant à l'avancement des travaux du réseau d'assainissement pris en charge par l'entreprise italienne Todini. En effet, ces résidents interpellent les autorités locales pour accélérer le rythme des travaux entamés il y a plus d'une année. Un retard énorme que connaissent les travaux concernant l'entretien du réseau d'assainissement d'eau potable et des eaux usées au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali. Cet état de fait est à l'origine de maintes nuisances dont se plaignent les résidents du quartier en question. En effet, ces résidents continuent de vivre un calvaire dû à la nuisance sonore et la pollution terrible émise par l'entreprise en question depuis plus d'une année. Cette situation est qualifiée d'infernale. «On vit un calvaire interminable» se plaint un père de famille habitant les lieux. «C'est infernal, on n'arrive plus à se reposer à cause du bruit», clame-t-il encore. Ce calvaire a commencé après la reprise des travaux qui ont connu à une certaine période un arrêt, a souligné notre interlocuteur. L'entreprise italienne a tout refait après avoir constaté une anomalie relative au montage des canalisations, ce qui a était à l'origine de la pollution de l'eau potable. « L'eau potable s'est mélangée à l'eau usée», a expliqué le riverain. Son témoignage résume qu'ils ne peuvent plus supporter cette situation. Pollution, nuisances sonores qui s'ajoutent à la circulation forment le principal décor du quartier. En effet, depuis plus d'une année, les habitants de la rue Hassiba multiplient les interventions pour faire valoir leur droit à la tranquillité perdue il y a longtemps. Cette situation infernale ne doit pas durer et les autorités doivent donner un signal pour que l'entreprise, qui a pris le projet en charge, accélère son rythme de travail. Donc, l'intervention urgente des autorités locales est nécessaire pour résoudre ce problème, et soulager les habitants dudit quartier. «Finir les travaux afin d'arrêter cette torture sonore quotidienne», c'est ce que nous demandons, dira un autre riverain.