Aïcha (radhi allâhou anha) rapporte que l'Envoyé d'Allah (sallah Allâhou alayhi wa sallam) a dit : «Recherchez "Laïlatoul Qadr» dans les nuits impaires des dix derniers jours du Ramadhan». (Boukhâri) Extraits des commentaires de Cheikh Zakariyah r.a. concernant ce hadith (source : Fadhâïl Ramadhân): Le hadith ci-dessus nous recommande de chercher la Nuit du Destin parmi les dix dernières nuits du Ramadhan. D'après la grande majorité des savants, les dix dernières nuits commencent à partir de la 21e, que le mois comporte 29 ou 30 jours. On devrait donc la rechercher lors de la vingt et unième, vingt troisième, vingt cinquième, vingt septième ou vingt neuvième nuit. Même si le mois est de 29 jours, cela ne change rien pour le calcul des dix derniers jours. Ibn Hazm r.a. a pourtant une opinion différente, disant que le mot «Asharah», utilisé dans le hadith signifie : dix. Ainsi le calcul mentionné ci-dessus ne sera correct seulement lorsque le mois de Ramadhan comprendra trente jours. Au cas contraire, quand le mois est seulement de vingt neuf jours (comme cela arrive souvent), les dix derniers jours seront comptés à partir du vingt neuvième et commenceront, en fait la vingtième nuit. Suivant ce calcul cela signifie que les nuits impaires seront en fait, la vingtième, vingt deuxième, vingt quatrième, vingt sixième et vingt huitième. Néanmoins toutes les autorités sont d'accord sur le fait que, dans sa recherche de la nuit du Destin, l'Envoyé d'Allah (sallah Allâhou alayhi wa sallam) ne commençait sa retraite spirituelle (I'tikaaf) que la vingt et unième nuit. En raison de cela, elles considèrent les nuits impaires, à partir de la vingt et unième comme plus propices à sa recherche. Cependant on devrait, malgré tout, passer chacune de celles-ci à partir de la vingtième, en adoration, de façon à être sûr de bénéficier des bénédictions de «Laïlatoul Qadr» (qui peut également arriver dans les nuits paires). Consacrer dix ou onze nuits de la sorte n'est assurément pas si difficile pour la personne qui espère en une récompense !