Les habitants du quartier des 1500 logements de la commune de Chéraga se plaignent des coupures prolongées et répétées de l'eau potable. Mais aucun feed-back n'a été ressenti selon ces citoyens malgré les multiples réclamations auprès des autorités concernées, à savoir les responsables locaux et les services de la Seaal. Il y a presque trois mois que les habitants du quartier en question souffrent du problème du manque d'eau potable. Ces coupures d'approvisionnement qui se suivent sans préavis ont causé de multiples désagréments aux riverains. Ces derniers se trouvent dans l'obligation de supporter parfois ces coupures pendant trois jours. Un état de fait qui les poussent à se ruer sur l'eau minérale. «Je suis obligé d'acheter de l'eau minérale», a regretté un habitant rencontré sur les lieux. Alors que d'autres ont recours aux citernes d'eau. Le pire, c'est que cette pénurie coïncide avec le mois sacré de ramadhan. Un état de fait qui transforme le quotidien de ces citoyens en un véritable calvaire. «C'est catastrophique», s'exprime notre interlocuteur, ajoutant que ce n'est pas la première fois car ce scenario se répète chaque saison estivale. La persistance du problème les a finalement contraints à réclamer aux autorités concernées, y compris la Seaal, de se pencher sur leur problème. Mais, malheureusement, celles-ci n'ont pas réagi, a souligné un autre riverain. Il est bien de souligner, et selon les services de la Seaal, que la panne qui a affecté le réseau de distribution a été à l'origine de ce préjudice. S'agit-il réellement d'une panne au niveau du réseau de distribution ? S'interroge ce citoyen en colère. En tout cas, cette pénurie risque de noircir le quotidien des habitants du quartier des 1500 logements.