Le directeur général de l'hôpital Mustapha Pacha a réuni dans l'après-midi d'hier tous les chefs de service pour tenter de trouver une solution rapide au manque de médicaments. La situation est telle qu'un nombre important de cancéreux n'ont pas eu leur séance de chimiothérapie par manque de médicaments, sachant que pour chaque séance, on consomme un flacon qui vaut 10 000 DA. Selon le degré de sa maladie, le patient peut consommer environ six flacons. Les professeurs chefs de service sont invités à veiller à la santé des patients et à rationner les doses de médicaments à prescrire. Même effet au niveau de l'hôpital de Béni Messous où les professeurs chefs de service se sont réunis avec l'administration pour essayer de solutionner avec les moyens du bord le manque de médicaments. La situation est très inquiétante, car au fur et à mesure que les jours passent, les stock s'épuisent.