La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a voulu rassurer hier sur la teneur des pourparlers entre Palestiniens et Isréaliens. Elle a affirmé hier que les dirigeants israélien et palestinien s'étaient «mis sérieusement au travail» sur les dossiers clés des pourparlers de paix, mais elle n'a donné aucun indication précise laissant penser à une prochaine résolution de la crise qui menace au sujet des implantations juives de Cisjordanie. Les Palestiniens menacent de claquer la porte des pourparlers à peine relancés si Israël reprend les constructions dans ces implantations, après l'expiration d'un moratoire à la fin du mois, le 26 septembre. Après l'Egypte la veille, les interlocuteurs du processus se sont retrouvés à Jérusalem pour une deuxième journée de discussions sous l'égide américaine. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le président Mahmoud Abbas «se sont mis sérieusement au travail et ont commencé à s'attaquer aux questions centrales qui ne peuvent être résolues que via des négociations en face à face», a déclaré Mme Clinton aux journalistes. «Je pense qu'ils sont sérieux dans leur volonté d'aboutir à un accord qui débouche sur deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité». La cheffe de la diplomatie américaine n'a pas mentionné la question des implantations, tout en reconnaissant qu'il restait de nombreux obstacles. «Nous sommes convaincus que les aspirations légitimes de ces deux peuples ne sont pas incompatibles», a-t-elle déclaré. «Nous sommes également convaincus que la paix et à la fois nécessaire et possible, et que ceci est une occasion qui doit être saisie».