La crise que subit la Fédération algérienne de cyclisme vient de franchir un nouveau palier avec la démission de son premier vice-président, Youcef Amrouche. Dans une lettre qu'il lui a adressée, il demande au président de la FAC d'accepter cette démission tout en précisant qu'il le fait pour des raisons personnelles. Cette fédération, qui n'active plus qu'avec un bureau fédéral extrêmement réduit du fait du départ de nombre de ses membres, ressemble à un bateau qui prend eau de partout. Une fédération dont on sait qu'elle a été retirée de la fédération internationale par ce qui reste de sa direction. Du reste, une telle désaffiliation, prise seulement par quelques membres sans en référer à l'assemblée générale souveraine, démontre, si besoin est, que tout va de travers dans certaines fédérations sportives du pays. Concernant le cyclisme, il ne fait aucun doute que la fédération internationale va prononcer la suspension de la fédération algérienne lors son prochain congrès prévu début octobre en Australie. Le retrait en question ne servira donc à rien, sinon qu'à rendre ridicule la prise de position d'une FAC qui rame à contre-courant.