L'acteur Larbi Zekkal, décédé vendredi à l'âge de 76 ans, a été inhumé samedi après la prière du dhor au cimetière de Sidi M'hamed, à Alger. Des représentants du monde de l'art, notamment du cinéma, ses amis et des membres de sa famille ainsi qu'une foule nombreuse s'est déplacée pour lui rendre hommage au Palais de la culture avant d'assister à son enterrement. «C'était un grand monsieur d'une éducation irréprochable. Il donnait toujours le meilleur de lui-même sans rechigner à l'effort, dans son travail d'acteur qu'il aimait tant», a témoigné le réalisateur Hadj Rahim. Pour le comédien Ahmed Kadri (Krikèche), qui garde un souvenir exceptionnel du pèlerinage à La Mecque qu'ils ont fait ensemble en 2006, «l'Algérie vient de perdre un des plus grands hommes du théâtre algérien». De son côté, Hassan Khachekèche, acteur principal du film Ben Boulaïd, a indiqué que la disparition de Larbi Zekkal, qui a laissé une empreinte particulière dans le cinéma algérien et le théâtre, est une perte pour la famille artistique, avant d'ajouter que toutes les activités artistiques de Larbi Zekkal étaient empreintes d'une profondeur humaine et professionnelle, notamment dans la sincérité de ses interprétations. Pour le comédien Omar Maârouf, le défunt était un «grand homme» du théâtre et du cinéma, puisque la jeune génération de comédiens a beaucoup appris du défunt. Mis à part ses qualités d'artiste, Larbi Zekkal, qui a joué dans une vingtaine de pièces de théâtre et la plupart des grands films, a laissé l'image d'un homme sincère, honnête et sérieux.