Les adjoints de l'éducation, qui devaient entamer une grève le 11 septembre pour exprimer encore une fois leurs revendications, devront s'entretenir aujourd'hui avec des responsables du ministère de l'Education. Le report de la grève est dû, rappelons-le, à l'invitation des responsables du ministère à un dialogue autour d'une table, concrétisé par une réunion tenue aujourd'hui dans la matinée au siège du ministère. «Nous verrons ce que la tutelle, en l'occurrence le secrétaire général du ministère, M. Khaldi, pourrait nous offrir comme proposition. D'ici là, nous prendrons une décision précise concernant notre mouvement de contestation», nous a affirmé hier le secrétaire général du Syndicat national du travailleurs de l'enseignement (SNTE Centre) et représentant de la Coordination nationale des adjoints de l'éducation (Cnae), M. Aït Hamouda. Participeront à cette réunion deux représentants de la direction du SNTE ainsi que le coordinateur national de la Cnae, Mourad Fertaki, selon notre interlocuteur. La réunion en question traitera principalement, selon la même source, des droits principaux revendiqués par les adjoints de l'éducation, à savoir la promotion au rang de surveillants et la reclassification salariale de leur corps de la catégorie 7 à la 10. L'occasion sera aussi propice pour évoquer les problèmes des corps communs de l'éducation, notamment les factotums, les techniciens de laboratoire, les agents de nettoyage et ceux de sécurité, selon la même source. Les corps communs, rappelons-le, revendiquent principalement l'obtention du titre de «travailleur de l'éducation», la révision de leurs salaires, sans oublier les primes de risque, l'augmentation de la prime de rendement à 40%, le droit aux formations et à la retraite après 25 ans de service, ainsi que la révision des horaires de travail. Des revendications qui restent à ce jour suspendues, selon M. Aït Hamouda. «Espérons que cette réunion sera bénéfique pour tout ce personnel. Nous attendrons les résultats avant de décider s'il y a lieu de reprendre les protestations, et ce, dans le cas où nos revendications ne sont pas prises en considération», a conclu le SG du SNTE Centre.