Changement d'humeur ou de comportement, baisse de résultats scolaires... Il y a des signes qui doivent vous faire envisager cette possibilité. Mais il n'y a pas de certitude bien sûr. Ne les associez donc pas automatiquement à une consommation de drogue ou à une dépendance, quelle qu'elle soit. Cela ne signifie pas, cependant, que vous ne devriez pas y prêter attention. Le manque d'attention ou l'isolement, l'enfermement sur soi-même d'un ado traduisent toujours un malaise. Respect et dialogue Si vous craignez un usage régulier et dangereux de substances addictives (alcool, tabac ou drogues), ne partez pas forcément à la recherche de «preuves». Votre enfant, en particulier s'il est adolescent, a besoin de son espace privé. Si vous y pénétrez, vous risquez de faire plus de mal que de bien à votre relation. Ensuite, ces «preuves» ne suffiront sans doute jamais : il ou elle risque de tout nier et de se braquer... Mais ne faites pas non plus comme si vous n'aviez rien remarqué ! Le plus sûr moyen d'avancer reste naturellement le dialogue. Si vous pensez que votre fils de 15 ans fume régulièrement des joints, demandez-le lui clairement. Attention cependant à la façon dont vous engagerez la conversation ! N'abordez pas le sujet sous le coup de la colère ni devant un tiers. Prenez le temps de la discussion, faites-lui part de vos inquiétudes. Ne centrez pas la discussion sur les seuls risques : pour un ado la transgression peut constituer un attrait supplémentaire. Une aide extérieure Si votre adolescent est vraiment «addict», que ce soit à des jeux vidéo ou au cannabis, il lui sera très difficile de mettre un terme à ce comportement. Il aura besoin d'une aide extérieure. Vous aussi d'ailleurs, car cela vous permettra de prendre du recul par rapport à la situation et de vous informer sur les différentes drogues et leurs effets.