La liesse qui a suivi la mise en service de l'eau de Tichi Haf pour la consommation a laissé place au désenchantement de la population, après un constat amer de l'arrière-goût et de l'odeur que dégage cette eau dans les robinets des ménages. En effet, la qualité de l'eau provenant du barrage Tichi Haf, après bien sûr les traitements au niveau de la station de traitement située à Aït Rzine (85 km de Béjaïa) laisse à désirer. Les autorités des différentes communes alimentées en cette eau ont beau rassurer que l'eau est «propre» à la consommation sans pour autant faire dissiper cette anomalie constatée par les consommateurs. Aux dernières nouvelles, l'on a fait appel à d'éminents chercheurs français dans le domaine de l'hydraulique, afin de voir ce qui ne tourne pas rond dans cette eau, laquelle après moult analyses effectuées à Béjaïa s'est avérée bactériologiquement saine, mais il reste l'arrière-goût et l'odeur qui dissuadent les ménages de la consommer. Pour rappel, 5 communes seulement sur les 22 sont alimentées en eau du barrage de Tichi Haf en attendant que les travaux de raccordement soient terminés dans le reste des communes.