Tamokra est la première commune à être alimentée en eau potable, et ce depuis deux mois déjà, à partir du barrage de Tichi-Haf, a-t-on appris auprès de la subdivision de l'hydraulique d'Akbou. Ce raccordement est pour le moment provisoire, étant donné que la chaîne de refoulement (conduites, réservoir) de cette municipalité est vétuste et fait l'objet d'un projet de renouvellement qui sera lancée incessamment. L'alimentation en eau à partir du barrage nécessite en effet un réseau d'AEP performant et capable de supporter un débit d'eau puissant. Tamokra a bénéficié, à elle seule, d'une station monobloc de traitement d'eau, érigée à l'endroit des anciens forages de la localité. Un choix dictée par le fait que la station de traitement implantée à Ait R'zine (en voie d'achèvement) est en aval de cette municipalité. Faut-il noter que la population de la dizaine de villages qui constituent la commune de Tamokra a beaucoup souffert de la rareté de l'eau. En été dernier, elle n'avait droit qu'à une ration de 3 heures par semaine. Aussi, les villageois accueillent avec un grand soulagement la mise en service des nouvelles stations hydrauliques. Comme prévu, l'alimentation des 21 communes restantes, situées en aval du barrage Tichi-Haf, se fera, selon le subdivisionnaire de l'hydraulique d'Akbou, au fur et à mesure. Car, soutient-il, il faudra renouveler les chaînes de refoulement vétustes qui datent pour la plupart de l'époque coloniale. La commune d'Akbou sera la deuxième localité qui bénéficiera de l'eau de Tichi-Haf, une fois la station de traitement d'Aït R'zine achevée. L'on procède actuellement à la réfection des chaînes de refoulement des quartiers de Sidi Ali et Bouketit (ex Caserne), apprend-on encore.