La situation est rocambolesque dans la commune d'Amizour au sujet de la réalisation d'un CEM, dont la municipalité a bénéficié il y a 5 ans, sans que les travaux d'édification soient entamés. La cause de ce retard est due au conflit entre les différents villages de la commune qui se disputent cet établissement, chacun voulant qu'il soit construit sur son sol. Chose qui est impossible logiquement. Pour couper la poire en deux, les autorités communales ont choisi le village de Taddart Mokrene, vu sa situation géographique qui satisferait toutes les parties, pour implanter le CEM. Mais les antagonistes n'ont pas admis cela et ont manifesté leur désapprobation, ce qui poussé la wilaya à prendre la décision d'annuler le projet pour le délocaliser ailleurs. Cette décision a soulevé un tollé général chez les villageois et à l'APC, ce qui a contraint la wilaya à annuler cette décision en 2005. Le projet est resté depuis dans les tiroirs, avant d'être exhumé par l'APC récemment pour relancer l'idée de réaliser le CEM à Taddart Mokrene. Ce qui a fait ressurgir les vieux démons, pour faire revivre le conflit entre les différents villages qui ont rejeté la proposition de l'APC, arguant que le lieu où devait être construit le collège ne répond pas «aux normes pédagogiques requises» et que ce village souffre de l'exode rural, et qui est loin de 12 à 15 km des autres villages. Dans leur missive aux autorités de wilaya, les habitants frondeurs menacent de boycotter le CEM s'il venait à être construit au village incriminé.