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Le procès reporté au 30 novembre pour absence de la défense d'un des prévenus 9 individus devant la cour criminelle pour adhésion à groupe terroriste armé
Les 9 individus dont 4 en liberté provisoire devaient comparaître devant la cour pour répondre des actes terroristes dont ils se sont rendus coupables dans les localités de Bourouba et Bachdjarah. La présidente de l'audience, Mme Derrar, suite au constat de l'absence de la défense, a prononcé le report de ce procès tout en informant un des prévenus de son droit au recours d'un avocat sauf quoi, un défenseur lui sera désigné d'office. Il est à signaler que parmi ces neuf individus figurent deux personnes impliquées dans d'autres affaires similaires et qu'une personne du nom de Ait Elhadi N. R. D. fait l'objet d'une authentification par les services de police. Selon des sources sûres, ce dernier se serait refugié en Allemagne et ferait l'objet de recherches. Les faits remontent au mois d'avril 2007, suite à une enquête déclenchée par les services de police de Bourouba sur la base d'une information judiciaire faisant état d'agissements suspects de la part du nommé B. A., alias Abderrahim, résidant à Bouzaréah, lequel aurait des accointances avec un groupe terroriste actif. Les filatures et autres procédures entamées et confirmant l'information ont conduit les services de sécurité à l'arrestation de ce dernier. Durant les interrogatoires, il a reconnu avoir fait la connaissance de S. Y. au sein de la mosquée Enasr située à Bel Air (El-Harrach) et grâce à qui il fit connaissance avec A.W. en 2008. Il affirma que ce dernier faisait l'apologie du terrorisme, appelait au djihad et louait les actions terroristes en Algérie. Après la disparition d'A.W. (il était au maquis), les services de police ont procédé à la perquisition de son domicile pour y découvrir des CD Rom subversifs dissimulés dans un sac. Abderrahim reçut quelque temps après un appel téléphonique d'A.W. confirmant qu'il était au maquis et l'invitant à le rejoindre. Par ailleurs, S. Y. de son côté était déjà enrôlé dans les monts de Corso, région où il fut arrêté. Il reconnaîtra son accointance avec A.W. Dans ses aveux, ce dernier reconnut avoir fait la connaissance d'un certain Ahmed qui exerçait en tant que guide au palais du Bey à Bab El Oued, lequel a demandé d'organiser un attentat terroriste contre les touristes européens qui venaient visiter le palais et ce, en signe de revanche contre les exactions commises contre la population en Iraq. C'est à ce moment qu'il fit la connaissance de Ait Elhadi N. R. D. qui, tout de suite après, prit la fuite vers l'Allemagne. Selon les aveux des uns et des autres, le groupe qui devait tramer et organiser des attentats terroristes se rencontrait au sein de la mosquée Enasr de Bel Air. Avant son arrestation, B. H. reçut un appel téléphonique de Y. S. qui se trouvait au maquis. Celui-ci l'aurait informé que «le groupe terroriste au maquis n'avait aucun lien avec l'Islam et que les membres s'adonnaient à des vols et des rapts n'ayant aucun lien avec l'idéologie musulmane». Suite à cet appel, Y. S. s'échappa du maquis pour se réfugier à Sour El Ghozlane. Ainsi et suite à des investigations menées par les services de police, B. T., imam à B.B.A, qui fut arrêté en 2008 dans le cadre de cette enquête, reconnut avoir servi sous la bannière du FIS dissous en 1991 et distribué des tracts subversifs (il a été arrêté en 1994 et condamné à 7 années de prison puis libéré en 1999 dans le cadre de la réconciliation nationale) ; il entretenait des liens étroits avec d'autres imams de diverses régions de même qu'avec le groupe. Il faut souligner que durant leurs auditions, les 4 personnes arrêtées ont nié les faits qui leur ont été attribués. Ils comparaitront à nouveau devant l'instance judiciaire le 30 novembre prochain.