Plusieurs routes de la capitale laissent encore à désirer. Certaines voies sont dans un piteux état. Les responsables des différentes communes du centre-ville ou de la périphérie devraient plutôt s'inquiéter de cette situation et s'y mettre, notamment en ces temps de premières fortes pluies qui ont provoqué beaucoup de dégâts. C'est que la route qui mène des hauteurs de Bouzaréah vers Aïn Bénian, à travers la forêt de Baïnem notamment, semble s'enfoncer progressivement dans le laisser-aller. Elle est tout simplement dans un état lamentable, des trous ainsi que des bosses visibles sont devenus un calvaire pour l'automobiliste qui préfère emprunter d'autres chemins dans l'attente d'un début de chantier plutôt que de voir les amortisseurs ou autres pièces de sa voiture se détruire. Plusieurs tentatives de relancer les travaux de bitumage, dans cette localité, se sont malheureusement avérées vaines. Les responsables et élus locaux préfèrent s'intéresser à tout ce qui est logements sociaux, terrains ou autres produits intéressants qui occupent aujourd'hui le devant de la scène. De l'autre côté, les habitants de la grande cité de Bachdjarah située à l'est de la capitale souffrent quotidiennement du manque de bitumage, alors que les travaux ont débuté depuis une quinzaine de jours. La balle est donc dans le camp des responsables concernés.