Plusieurs habitants mettent en évidence le ralentissement du rythme des travaux de revêtement des routes et autres tronçons dans plusieurs points de la capitale. Les engins et outils de maintenance sont partout à travers les quartiers d'habitations, tant dans les anciens sites que dans les nouveaux. L'accès vers tous les ensembles est devenu des plus compliqué ces jours-ci. Il faut dire que nos routes étaient déjà dans un piteux état. Les récentes pluies ont été à l'origine d'une dégradation de plusieurs tronçons de routes menant vers plusieurs grandes cités ou autres agglomérations. Ceci a grandement compliqué l'état de la voirie, un état qui provoque un ralentissement considérable du trafic routier. Malgré l'annonce faite, en été dernier, et lors de récentes réunions des responsables des communes de la capitale, une manière de préparer la nouvelle saison 2010-2011 et afin que de nombreuses opérations de réhabilitation de réseaux routiers soient engagées, la mise en œuvre de certains projets de revêtement sont sérieusement entravés. Rien ne semble encore se dessiner. Les premières importantes précipitations automnales, notamment au niveau des sites jugés prioritaires, ont montré la faiblesse de certains responsables de localités qui se voient dépassés par l'ampleur de la situation. Dans d'autres vieux quartiers, le renouvellement des réseaux d'électricité et de gaz complique un peu plus la maintenance des routes dégradées. Du point de vue technique, la pose de nouvelles conduites nécessite l'élargissement et le revêtement de tronçons de routes touchées. Pour cette raison, l'accès aux différents quartiers est difficile et les chantiers sont éparpillés à travers plusieurs endroits. C'est comme si toute la capitale est en chantier. Entre-temps, les engins sont garés sur les routes dans l'attente de l'achèvement des travaux engagés soit par Sonelgaz soit par d'autres compagnies. Si quelques opérations sont menées avec succès au niveau de certaines voies des quartiers huppés, d'autres subissent les affres du laisser-aller. Enfin, et pour conclure, les routes de la banlieue est de la capitale, comprenant les communes de Gué de Constantine, les Eucalyptus ou Baraki, sont dans un état de dégradation tel qu'il est difficile aux automobilistes de s'y hasarder sans en subir des dommages. A certains endroits, la chaussée est si abîmée que les moindres déplacements, même ceux des piétons, deviennent difficiles à cause de la boue qui envahit le moindre coin. La circulation routière dans toute la zone est de la capitale est de ce fait considérablement entravée par des excavations béantes qui ponctuent pratiquement tous les axes principaux ainsi que des chemins secondaires qui n'ont jamais été bitumés. La situation est différente et même relativement compliquée au niveau des sites issus de l'expansion urbaine. Il n'y a qu'à voir les lotissements de Bab Ezzouar ou ceux de Dar El Beida -surtout El Hamiz- pour s'en convaincre une bonne fois pour toute. C'est là où il faudra assez de temps et d'espace afin de concrétiser les importants projets de réhabilitation du réseau de voirie. S'agissant du financement de pareilles opérations, les responsables assurent ne pas avoir d'empêchement ni d'insuffisance sur ce plan, alors qu'attendent-ils pour procéder aux réparations nécessaires ?