Les services de l'Apc d'Alger-Centre ont recensé environ 200 constructions illicites sur les terrasses des immeubles. Ces extensions seront démolies. Mais avant cela, les autorités locales prévoient de reloger leurs occupants qui justifieraient d'une résidence dans la commune. Les autres indus occupants seront simplement invités à quitter les lieux. L'éradication de ces 200 bâtisses entre dans le cadre du programme visant la réhabilitation du vieux bâti du centre-ville. Un programme visant l'éradication des bâtisses illégales érigées sur les toits des immeubles est prévu par l'APC d'Alger-centre. En effet, environ 200 bâtisses ont été recensées par les services de l'APC en question. En fait, cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet consistant en la réhabilitation des façades des immeubles, lancé l'année dernière, par l'APC d'Alger-centre. Et pour y parvenir, celle-ci prévoit le relogement des familles squattant les terrasses des immeubles, apprend-on. Ces familles seront relogées, indique la source, dans des appartements décents aux Eucalyptus et à Saoula. Précisant que le projet de construction de 450 logements sociaux dans la commune des Eucalyptus, et dont vont bénéficier ces familles, a atteint sa phase finale. Le squat des terrasses des immeubles devient de plus en plus inquiétant parce qu'il défigure la beauté architecturale de ces immeubles. Cet état de fait est dû à la crise du logement. Ce qui pousse certaines familles à réaménager clandestinement ces terrasses en les transformant en taudis. D'ailleurs, il suffit de faire un tour dans certains quartiers à Alger-centre pour se rendre compte de l'ampleur du phénomène. Une dizaine de logements de fortune ont été construits sur les terrasses au vu et au su des autorités locales. Le problème a pris une telle ampleur que les habitants de ces immeubles s'interrogent sur les parties qui ont octroyé les autorisations de construction à ces envahisseurs. Ces habitants montrent du doigt les responsables locaux. Selon eux, ces constructions illégales ont été encouragées par le laxisme des autorités. Pourtant, la construction de ces bidonvilles suspendus représente un véritable danger que ce soit pour les habitants ou pour les passants, car les risques de les voir s'effondrer à tout moment sont réels. En effet, ces habitations anarchiques sont souvent réalisées sans autorisation ni étude architecturale préalable. En plus, celles-ci sont généralement bâties sur des toits d'immeubles qui ne supportent pas des étages supplémentaires.