Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, et le général major, directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, présideront aujourd'hui la sortie d'une promotion d'officiers de police. La police algérienne poursuit son programme tracé dans le cadre du plan quinquennal pour le recrutement de dizaines de milliers d'éléments afin d'arriver dans peu de temps au nombre de 200 000 fonctionnaires de police tous grades confondus, et de cette façon, améliorer la couverture sécuritaire qui a dépassé actuellement, pour ce qui est de la DGSN, les 70%. La couverture sécuritaire sera plus importante dans un avenir proche avec le recrutement, engagé il y a quelques années, de 60 000 éléments, parallèlement à la réalisation de plusieurs infrastructures de police, dont l'installation d'un siège de sûreté de daïra dans chaque daïra qui n'en dispose pas. Au-delà des recrutements, la police algérienne qui a entamé la spécialisation de ses services maîtrise de plus en plus l'outil technologique, par notamment des formations de ses éléments en territoire national et à l'étranger. L'un des partenaires de la DGSN en la matière est le FBI américain qui, depuis quelques années, assure des formations à des policiers algériens dans le cadre d'accords de coopération entre les deux institutions. Les éléments des promotions nouvellement sorties sont affectés dans différents services de police en fonction des besoins et spécialisations. La DGSN qui enregistre une réorganisation interne déclenchée par le général major à son arrivée à la tête de cette institution évolue au rythme de projets et ambitions du pays, à l'image de l'instauration de la police du métro en perspective de la mise en marche de ce moyen de transport. La maîtrise des techniques scientifiques est l'un des buts recherchés par la DGSN, dont le recours à l'ADN, pas seulement dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, mais également en préparation à d'éventuelles situations qui pourraient être des catastrophes naturelles, industrielles ou autres, comme cela été le cas avec l'identification de plusieurs victimes des inondations de Bab El Oued ou du séisme de Boumerdès. La police algérienne, membre important d'Interpol, participe efficacement au plan mondial de lutte contre la criminalité transfrontalière par l'échange d'informations et autres à travers le bureau central national (BCN) Interpol Algérie.