Les habitants du grand village Oumladhène, qui dépend administrativement de la municipalité d'Azeffoun, souffrent le martyre journellement devant le manque de moyens de transport. Pour se rendre à Azeffoun, chef-lieu de la commune, ou bien à la ville voisine Tigzirt, distante de 17 km, il faut attendre presque une demi-journée pour voir un fourgon de transport arriver. Il n'est pas rare d'ailleurs de voir les voyageurs, des travailleurs et lycéens notamment, faire de l'autostop devant le manque flagrant de moyens de transport. «Je suis obligé de me lever à 5h pour arriver à 8h à Tigzirt, car le transport fait parfois défaut, le soir je n'arrive à la maison qu'après 19h. C'est harassant», nous a déclaré un habitant du village, ouvrier à Tigzirt. En plus de la rareté des moyens de transport, les villageois dénoncent les tarifs élevés pratiqués par les transporteurs. Par ailleurs, pour les lycéens scolarisés à Tigzirt, heureusement qu'ils bénéficient du régime de l'internat et ils évitent donc les déplacements au quotidien.