Parmi ce nombre, 99 personnes ont été arrêtées, 31 autres sont en fuite et 110 non arrêtées. Elles répondront des griefs retenus contre elles dans les différentes affaires criminelles programmées durant cette deuxième partie de la session criminelle de la cour d'Alger qui prendra fin le 15 décembre de l'année en cours. 16 affaires sont liées à des actes de terrorisme. Les dossiers relatifs au terrorisme demeurent les plus attendus par les observateurs au vu des probables révélations pouvant être faites par les personnes impliquées. Les juges devront se prononcer sur pas moins de 16 dossiers inhérents à cette forme de violence extrême et dont les actes et attentats ont causé un énorme préjudice aux caisses du trésor et à des centaines, voire des milliers de citoyens. 16 affaires sont programmées pour cette session au cours de laquelle 19 personnes arrêtées et 26 autres non arrêtées seront auditionnées par les juges. 12 autres personnes impliquées, mais en fuite, seront condamnées par contumace. L'une des plus importante affaire de terrorisme, dans laquelle 23 personnes sont impliquées dont 8 sont en fuite, drainera certainement foule. Ces dernières seront poursuivies pour adhésion à groupe terroriste armé, apologie du crime et financement du crime organisé, instauration de climat de terreur parmi les populations civiles et autres crimes sur des personnes innocentes. Sur ce volet, les avocats s'étant constitués pour le compte des inculpés, comme stipulé par la loi, auront fort à faire pour tenter de les disculper bien que bon nombre d'entre eux sont fortement impliqués dans des attentats terroristes et autres faux barrages ou soustraction de fonds auprès de commerçants et autres personnes riches. Il est à relever qu'hormis l'implication de ces personnes dans des actes terroristes, certains d'entre eux activaient en sol étranger et étaient en connexion avec des activistes étrangers dont la nébuleuse d'Al Qaïda, anciennement GSPC, dirigé par Droudkel Abdelwahab alias Abdelwadoud, lui-même poursuivi dans différentes affaires et condamné par contumace à de lourdes peines de prison ferme. Evasion fiscale, détournements et dilapidations de deniers publics également au menu 24 affaires ayant trait aux évasions fiscales seront traitées par les magistrats de la cour d'Alger dont le préjudice procuré par ces délits est incommensurable. 24 hommes d'affaires, ou autres importateurs et commerçants, répondront de leurs actes dont la nuisance s'est répercutée sur les revenus des impôts. Pour certaines de ces affaires, il s'agit d'importateurs indélicats qui auraient, selon nos sources, «établi de fausses déclarations aux impôts ou éludé des taxes douanières durant leurs opérations d'importation en présentant de fausses déclarations». 7 autres personnes non arrêtées et poursuivies pour dilapidation et détournements de deniers publics seront auditionnées par les juges durant cette session. Aucune indication ne nous a été fournie concernant les sommes détournées, néanmoins une des personnes comparaîtra pour complicité. Il y a lieu de relever que dans ces affaires d'évasion fiscale, 12 personnes poursuivies sont en fuite et tombent sous le coup de mandats d'arrêt. Association de malfaiteurs, homicide et actes contre nature Sur ce volet, il sied de relever que la justice aura à statuer sur 12 affaires. 62 individus, dont la plupart sont des repris de justice, défileront devant les juges qui auditionneront également les victimes. 13 personnes concernées mais non arrêtées seront également auditionnées lors des audiences. Il est à noter que sur 62 personnes incarcérées et non arrêtées, 3 personnes seulement sont en fuite. 14 affaires de mœurs, dont des tentatives d'actes contre nature, sont programmées lors de cette session dans laquelle 15 personnes sont poursuivies et dont 3 seulement sont incarcérées. Des affaires de faux et usage de faux sur des documents officiels et administratifs ainsi que des affaires de fausse monnaie, au nombre de 11, devront être traitées par la cour criminelle d'Alger. 18 personnes à l'origine de falsifications et contrefaçons de billets de banques devront aussi êtres jugées. Des affaires d'enlèvement, de séquestration et d'homicide, dont le nombre est insignifiant, bénéficieront de traitements adéquats par les magistrats en charge de statuer et condamner leurs auteurs.