Hormis le procès relatif à l'attentat kamikaze ayant ciblé le Conseil constitutionnel qui drainera certainement foule, celui inhérent à l'attentat kamikaze ayant touché le siège du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), organisme onusien dont le siège est situé à Hydra, bien d'autres procès concernant des activités terroristes en Algérie et à l'étranger seront traités durant le restant de cette session criminelle qui prendra fin le 4 novembre. Les 23 terroristes incarcérés et impliqués dans diverses activités criminelles sur le sol algérien ou en divers endroits du globe répondront de leurs actes selon les chefs d'inculpation d'adhésion à groupes terroristes activant à l'étranger et en Algérie, port d'armes de guerre prohibées, utilisation d'explosifs, apologie du crime, instauration d'un climat de terreur parmi la population. Nombre d'entre ces derniers tenteront par le biais de leurs défenseurs de se disculper vis-à-vis du grand nombre d'assassinats qu'ils ont à leur actif. Les terroristes en fuite, une vingtaine, à l'instar de l'émir de la nébuleuse et tentaculaire organisation terroriste d'Al Qaïda, Droudkel alias Abdelwadoud, seront condamnés par contumace. 44 affaires criminelles et 81 personnes jugées Les magistrats auront fort à faire d'ici la fin de cette session criminelle. Ils devront traiter d'innombrables dossiers criminels et faire face aux multiples plaidoiries des avocats. Parmi les dossiers qu'ils auront à traiter figurent entre autres des affaires d'associations de malfaiteurs, d'homicides volontaires et involontaires, de vols qualifiés (spécificité accordée aux vols exécutés durant la nuit), d'agressions ayant entraîné la mort et bien d'autres actes criminels dont les auteurs ont été arrêtés par les services de police ou de gendarmerie. Sur un autre volet, les présidents d'audience auront à juger également des délits économiques répertoriés dans le listing des délits criminels. Outre les crimes ordinaires commis sur des personnes, les juges examineront des dossiers très techniques relatifs à des détournements de deniers publics et autres évasions fiscales. Les fratricides et autres actes criminels sur ascendants sont également programmés durant cette session criminelle. Des affaires d'importations frauduleuses, entrant dans le cadre des crimes économiques, seront également examinées par les juges. Dans ce contexte, l'exportation de drogue ainsi que le trafic de diverses substances dangereuses seront aussi traités lors des audiences. Notons enfin que les agressions sexuelles, quelle que soit leur nature, bénéficieront de toute l'attention des magistrats. Ces affaires de mœurs seront, comme à l'accoutumée, traitées à huis clos.