Le maire d'Evry, Manuel Valls, a affirmé que sa ville souhaite développer un partenariat économique avec l'Algérie où il effectuera une visite du 21 au 24 novembre. «Avec la chambre de commerce, le patronat, nous pourrions envisager d'accroître nos relations économiques avec l'Algérie. Il s'agit d'un premier contact concret», a-t-il déclaré dans un entretien samedi à l'APS. Le territoire d'Evry compte 3500 entreprises, dont de grands groupes, le Cnes, un pôle international de biotechnologie ainsi que de nombreuses PME et PMI, ce qui représente plus de 60 000 emplois, a indiqué le parlementaire français, signalant qu'Evry est peuplé de nombreux Franco-Algériens «très investis dans l'économie» et constituant, a-t-il dit, un «atout de plus pour envisager l'avenir ensemble». «Nos deux pays sont très complémentaires et ont chacun à faire face au défi de l'emploi des jeunes. Les enjeux de l'après-pétrole, que nous devons anticiper dès aujourd'hui : la France possède un important savoir-faire dans des technologies pouvant intéresser l'Algérie, qui elle-même dispose d'un fort potentiel en matière d'énergies renouvelables. Il y a, enfin, la circulation des personnes, qu'il faudrait fluidifier, dans les deux sens d'ailleurs», a-t-il détaillé. Manuel Valls se rend en Algérie en tant que parlementaire français. Selon son programme de visite, il se rendra à Oran et à Alger afin de rencontrer les autorités locales, des personnalités nationales et politiques et le groupe d'amitié franco-algérien. Il participera aussi à des conférences au Centre culturel français sur le thème de la gestion d'une grande ville francilienne.