Normalement aménagés pour qu'ils soient utilisés par les piétons, les trottoirs n'ont plus cette vocation au niveau de certains quartiers de la capitale. Ce problème se pose avec acuité dans certaines localités, comme celle d'El Harrach. Le phénomène du squat des trottoirs dans cette localité ne cesse de s'amplifier, ce qui n'est pas sans causer énormément de désagréments aux piétons. Une situation qui rend le chef-lieu de la commune en question complètement monopolisé par ces occupants anarchiques. Un état de fait qui a suscité la colère des habitants de cette commune. S'exprimant sur ce phénomène, certains déclarent que normalement l'occupation de ce domaine public devrait être faite en conformité avec la règlementation en vigueur, sachant que cette dernière existe bien, mais n'est seulement pas appliquée. Et d'évoquer les divers désagréments engendrés et qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Les plus exposés restent évidemment les piétons confrontés aux problèmes et risques rencontrés pour traverser ou utiliser les trottoirs qui leur sont réservés. Ceux-ci plaident l'abus de certains automobilistes qui n'hésitent plus à annexer les trottoirs pour stationner leurs voitures. Ce manque de civisme nuit également à l'environnement urbanistique. Le stationnement des voitures sur le carrelage même de certains boulevards récemment aménagés est préoccupant. Sans parler des multiples dépassements dus au stationnement sauvage, comme les agressions, les vols et les accidents. Mais le plus inquiétant selon certains citoyens est le stationnement des deux côtés de la chaussée. De multiples désagréments qui imposent la mise en place d'un dispositif portant sur la régularisation de cette situation, insistent-ils. Ces riverains se heurtent aussi à l'entêtement des vendeurs à la sauvette. Malgré les récentes dispositions pour stopper le marché informel, ces derniers continuent de squatter l'espace public, exaspérant les habitants et surtout les piétons, obligés d'emprunter la chaussée, ce qui les expose à bien des risques. Leur présence, en effet, dénature les lieux comme elle multiplie les risques d'accidents et d'arnaques, d'autant plus que la circulation devient pénible avec leurs étalages posés à tort et à travers sur les moindres espaces.