Indiqués contre l'ostéoporose, les biphosphonates augmentent-ils le risque de survenue d'un type rare mais grave de fractures du fémur ? C'est ce que suggèrent les auteurs d'une étude sur la pathologie osseuse et minérale pour évaluer le risque éventuel de fractures associées à ces traitements. Les auteurs ont passé au crible les dossiers de 310 patients présentant une fracture du fémur qualifiée d'«atypique». Et dans neuf cas sur dix, les malades étaient traités par biphosphonates, depuis au moins 5 ans. S'adressant aux patients, il est rappelé que quiconque prend des bisphosphonates et éprouve une douleur nouvelle ou inhabituelle dans la région de l'aine, de la hanche ou de la cuisse celle-ci pourrait indiquer une fracture du fémur, d'où l'obligation de consulter un professionnel de santé. Dans l'attente des conclusions définitives, il est enfin rappelé que les avantages des biphospohonates l'emportent sur les risques lorsqu'ils sont utilisés conformément aux recommandations.