dans la wilaya de Béjaïa n'est pas bien loti, à cause des carences et autres insuffisances constatées sur le terrain. Il y va du manque du personnel médical, spécialisé notamment, au manque de médicaments dans les hôpitaux, en passant par le manque de matériel et d'équipement, infrastructures sanitaires... Concernant le personnel médical, ou les ressources humaines en général, le manque en médecins et en paramédicaux se pose avec acuité surtout dans l'arrière-pays de la wilaya, où les structures sanitaires n'ont de structures que le nom. En effet, beaucoup de centres de santé, d'EPSP et d'hôpitaux manquent cruellement de médecins et infirmiers. A telle enseigne que les patients sont obligés de consulter chez le privé, quand il existe, avec des dépenses ruineuses pour les ménages à bas revenus. De l'avis des gens du milieu sanitaire, même si cette carence en personnel médical est perceptible, il n'en demeure pas moins que la répartition de cette ressource est mal faite. En effet, le chef-lieu de la wilaya brasse, à lui seul, 65% du personnel du secteur sanitaire. Ce qui crée beaucoup d'insuffisances dans d'autres régions, surtout les zones rurales, où la couverture médicale est inexistante dans certaines localités enclavées. Toutefois, les états d'âme et la subjectivité de quelques employés du secteur de la santé est pour beaucoup dans ce dispatching anormal, car beaucoup d'entre eux, à tort ou à raison, préfèrent travailler dans les milieux urbains que «s'enterrer», selon leurs expressions, dans des localités isolées, où les commodités les plus élémentaires manquent cruellement. Des structures sanitaires qui manquent presque de tout Les structures sanitaires, telles que les polycliniques, les centres de santé, les salles de soin, ... si elles n'existent pas dans quelques localités qui en ont grandement besoin, cela pose problème, et si elles existent, elles sont paradoxalement sous-équipées et manquent de personnel et surtout ferment, comme l'administration, à 16h ! Des structures, appelées incroyablement polycliniques, et qui n'ont même pas le matériel de radiologie, un service des analyses médicales, ou un service de maternité. Des centres de santé pourvus de dentistes, qui travaillent sans anesthésie ! ou pire encore, ce médicament l'anesthésiant, ô combien crucial dans les opérations chirurgicales, qui manque dans les hôpitaux. Les exemples de ces carences sont innombrables, qui désespèrent les patients et les fait ballotter d'une région à une autre, à la recherche de soins. Ces derniers laissent le plus souvent à désirer, tellement la qualité des soins est à revoir. Par ailleurs, est-il nécessaire de souligner le caractère important que revêtent les salles de soins dans le milieu rural et surtout en zones montagneuses isolées pour les habitants, lesquels les réclament avec insistance, surtout pour les premiers soins. En effet, ces structures sont inexistantes dans plusieurs localités, qui se trouvent pourtant peuplées pour leur majorité. Ce qui oblige le plus souvent les habitants de ces localités à parcourir plusieurs kilomètres pour un simple acte de soin.