Le directeur de cet office, une Epic rattachée à l'APC de Annaba, a déclaré, à la fin de la semaine écoulée, qu'une opération de sauvetage devra être entreprise si l'on souhaite sauver l'Ocrava d'une asphyxie certaine. Manquant dramatiquement de fonds depuis 2008, les subventions qui lui permettaient d'exister lui ayant été supprimées, cet organisme se trouve aujourd'hui paralysé, alors que le patrimoine architectural de la médina s'effrite de jour en jour. Il ne se passe pas une année, en effet, sans qu'on enregistre l'effondrement d'une ou de plusieurs vieilles bâtisses dans la ville de Annaba. «Il nous faudra pas moins de 50 milliards de centimes pour relancer les actions dévolues à l'Ocrava, à savoir la gestion, notamment du vieux bâti de la citadelle, et la relance de la petite construction, ainsi que les travaux de viabilisation et les expertises. L'Ocrava lance cet appel à la wilaya en espérant qu'une décision sera prise par l'APC avant la tenue du prochain conseil d'administration de l'office, prévu en janvier prochain. Son directeur se propose d'ailleurs de réitérer sa demande de subventions lors de cette rencontre. «Cette alternative est la seule si l'on souhaite préserver les activités de l'office. Ces fonds s'ils nous sont alloués permettront, à n'en pas douter, la préservation et la gestion du vieux bâti de la ville, qui est très important», avertit le premier responsable de l'Ocrava.