Une cellule de crise a été installée hier au niveau du ministère des Affaires étrangères, dont la mission est de suivre l'évolution de l'affaire du vraquier algérien Blida, détourné samedi par des pirates somaliens, au large des côtes du sultanat d'Oman. Le ministère des Transports a agi de même en installant à son niveau une cellule similaire, où ce département ministériel est responsable de la sécurité de la navigation maritime. Les deux cellules de crise vont travailler de pair et en étroite collaboration. Dès la confirmation du détournement du vraquier Blida par des pirates somaliens, les autorités algériennes avaient procédé à l'installation d'une cellule de crise auprès du ministère des Affaires étrangères, laquelle a établi des contacts avec les autorités omanaises et les forces européennes de lutte contre la piraterie maritime engagées dans l'opération Atlanta. Des sources diplomatiques ont précisé qu'aucune partie n'a revendiqué l'attaque du vraquier algérien. Les seuls rapports sur cette affaire font état d'un SOS lancé par l'équipage quelques instants avant l'abordage. Concernant les revendications des ravisseurs, la source a indiqué que les pirates ne se sont pas encore manifestés. Mais il est fort possible que les ravisseurs exigent, comme d'habitude, le paiement d'une rançon en contrepartie de la libération du navire et son équipage.