Des pluies assez marquées, parfois sous forme d'averses orageuses, ont affecté en ce début de semaine une douzaine de wilayas du pays. Une telle dégradation des conditions climatiques a fait l'objet d'un énième bulletin spécial météo (BMS) rendu public par l'Office national de la météorologie (ONM). Le document précise que les régions concernées sont pour la majorité situées dans les wilayas du nord-ouest algérien. Il s'agit de Tlemcen, Aïn Témouchent, Oran, Mostaganem, Mascara et Relizane. Le cumul des pluies qui devaient s'abattre dans ces wilayas jusqu'à la nuit d'hier est estimé par l' ONM à plus de 40 mm. De fortes chutes de pluie sont également annoncées pour aujourd'hui dans la région du centre algérien, à Chlef, Tipaza, Aïn Defla ainsi que sur le nord de Tissemsilt où le cumul est estimé à plus de 80 mm. Le sud du pays n'est pas épargné par la dégradation des conditions météorologiques. Selon le BMS communiqué par l'ONM, de fortes chutes de pluie devaient s'abattre jusqu'à hier 12h au sud d'Adrar et au nord de la wilaya de Tindouf. Le cumul de ces précipitations a été estimé, selon la même source, à plus de 25 mm. La chute de pluie en Algérie est, dans bien des cas, synonyme d'intempéries à l'origine de dégâts humains et matériels plus ou moins graves. Cet état de fait, vérifié à plusieurs reprises par le passé, a fait l'objet d'une redoutable équation selon laquelle il y a lieu de s'attendre à un malheur qui s'abat sur les Algériens à chaque fois que le ciel se met en colère. Mais est-ce réellement la chute des pluies qui est la cause de la mort de personnes et autres dégâts matériels qui sont nombreux à recenser ? A cette question, les experts du domaine répondent que «le ciel ne tue pas, c'est plutôt la mauvaise exploitation de l'espace qui est à l'origine des dégâts, aussi bien humains que matériels». A méditer.