Le sélectionneur national Abdelhak Benchikha regrette amèrement l'annulation du match amical du 9 février contre la Tunisie. Sa mission se complique davantage, lui qui vient de prendre les commandes de la sélection. Ses troupes vont en découdre, le 27 mars, avec les Lions de l'Atlas, dans les éliminatoires de la CAN 2012, sans avoir droit à une répétition générale, à un match de préparation. «Je suis très déçu de l'annulation du match amical contre la Tunisie. Je suis le plus grand perdant dans cette affaire. Ce n'est pas facile de rester sans stage et sans match pendant quatre mois. C'est trop. Je n'aurai pas de temps pour transmettre mes idées et mon plan tactique aux joueurs qui sont aussi abattus et perturbés par l'annulation de ce stage. Certains m'ont demandé de trouver une solution, mais c'était trop tard», a déclaré Benchikha sur les ondes de la radio nationale, tout en songeant à changer de politique et de revenir à la stratégie adoptée lors des années 70 et 80. «Il est temps de construire une sélection locale» «Il est temps de construire une sélection locale et faire appel aux meilleurs joueurs évoluant à l'étranger. Ainsi, on ne dépendra plus des dates Fifa», dira Benchikha, déterminé malgré tout à négocier convenablement le choc capital du 27 mars contre le Maroc. «On fera tout pour être à la hauteur des attentes de nos supporters. Ce sera un derby et nos joueurs ont toujours répondu présent dans ce genre de confrontations», affirme le nouveau patron des Verts, quelque peu «rassuré par l'état de forme des cadres de la sélection, comme Bougherra, Yahia, Yebda, Lacen, Ziani et Boudebouz, mais aussi des nouveaux Mesloub, Mostefa et Benyamina, ainsi que par le retour à la compétition de Matmour, sans oublier les joueurs locaux qui auront des matches internationaux dans les jambes lors du Chan 2011».