Les partenaires économiques de l'Algérie n'ont pas manqué de réitérer leur volonté quant à saisir les opportunités d'investissements qu'offre le marché algérien, notamment dans le cadre de la mise en application du plan quinquennal 2010-2014 doté de la très forte somme de 286 milliards de dollars. Cette volonté a été exprimée par plusieurs ambassadeurs en Algérie. Ainsi, le nouvel ambassadeur suisse en Algérie, Thomas Feller, a fait part dans un langage très diplomatique de l'intérêt qu'accorde son pays à l'Algérie. «Il est nécessaire de promouvoir les relations déjà excellentes entre l'Algérie et la Suisse», a-t-il souligné. Le fait d'avoir mis l'accent sur la promotion de ces relations témoigne de son ambition à impliquer davantage des entreprises suisses dans la réalisation des projets du programme quinquennal en Algérie. Pour sa part, l'ambassadeur hongrois en Algérie, Laszlo Püspok, a mis en exergue les possibilités qui s'offrent à la coopération économique entre l'Algérie et son pays. «La Hongrie possède un savoir-faire dans des domaines tels que l'agriculture, l'industrie pharmaceutique, l'industrie chimique et le bâtiment», a fait savoir M. Puspok, en souhaitant voir les entreprises de son pays s'implanter en Algérie et développer des projets. Les entreprises thèques ne sont pas en reste puisqu'elles désirent elles aussi établir des partenariats avec des opérateurs algériens pour la fourniture et la réalisation, localement, d'équipements énergétiques et pétrochimiques. Cette volonté a été exprimée par l'ambassadeur de Tchéquie, Pavel Kluky, lors de son entretien avec le ministre de l'Energie et des mines, Youcef Yousfi. Ce dernier a d'ailleurs présenté, par la même occasion, «les importantes potentialités de l'Algérie en matière d'énergie et de recherche minière. Il a ainsi évoqué l'ambitieux programme de développement des énergies nouvelles et renouvelables, en insistant sur la nécessité de fabriquer des équipements localement», dans un communiqué du ministère rapporté par l'APS.