Comme à l'accoutumée, les prix des produits spécialement prisés à l'occasion de la fête du Mawlid Ennabaoui connaissent une envolée. Un constat fait au niveau de quelques marchés de la capitale. Ainsi, les prix de la viande blanche ont connu un bond dans certains marchés de la capitale. Au marché couvert de Dar El Afia dans la commune d'El Madania par exemple, les consommateurs sont invités à payer 250 DA le kilo pour le poulet non vidé et 300 DA le kilo pour le poulet vidé. Des coûts que la plupart des citoyens rencontrés sur les lieux trouvent excessifs. Il en est de même au niveau du marché de Aïn Naâdja, dans la commune de Gué de Constantine, où le poulet vidé est vendu à 300 DA, alors que celui coupé en morceaux est à 350 DA. Le même constat s'affiche au niveau du marché de Birkhadem. Quant à la rechta, le principal plat des ménages algérois à l'occasion de cette fête religieuse, son prix varie entre 100 DA et 120 DA le kilo. Une virée entre les étals des fruits et légumes nous a permis de constater que certains légumes ont connu une augmentation en flèche. C'est d'ailleurs l'avis des clients qui déclarent que ces prix ne sont pas à la portée des ménages aux revenus modestes. «C'est trop cher», dira une quadragénaire rencontrée dans l'une des allées du marché de Aïn Naâdja, qui scrutait la caisse de courgettes proposées à 120 DA le kilo dans tous les marchés visités. En revanche, le navet est vendu entre 60 et 70 DA le kilo et la carotte, un peu moins chère, à 50 DA le kilo. S'agissant des légumes secs, ces derniers ont eux aussi enregistré un pic : les pois chiches, les lentilles et les haricots sont cédés à 150 DA. Qui dit mieux ?