Les Sanafir ont réussi la moitié de leur objectif en remportant le titre, certes honorifique mais ô combien précieux sur le plan psychologique, de champion d'hiver après son nul face au NAHD pour le compte de la dernière journée de la phase aller. Le dernier déplacement de la phase aller fut sanctionné par un bon résultat, même si les Sanafir ont terminé la partie à dix, après l'expulsion de Bensaci suite au penalty sifflé à 5 minutes de la fin pour le NAHD, alors que le CSC menait au score. Ce nul permet au CSC de rester leader avec 5 points d'avance sur le poursuivant immédiat, qui a également arraché le nul chez le MOC. Un bilan plus que positif Personne ne contestera la suprématie des Sanafir sur la Ligue 2 professionnelle que les hommes de Khezzar ont survolé de bout en bout puisque le CSC occupe sans partage le fauteuil de leader qu'il n'a pas quitté depuis le coup d'envoi du championnat. Une seule défaite concédée lors de la neuvième journée dans le derby face à l'éternel rival, le CAB. Avec huit victoires, six nuls et une seule défaite, 14 buts marqués et 4 encaissés, on voit mal qui peut faire mieux dans la Ligue 2. Si le CSC possède la meilleure défense avec quatre buts encaissés, son compartiment offensif est la troisième plus mauvaise attaque du championnat, en compagnie de la JSMS. Cela dit, le bilan reste globalement positif pour le leader qui avait comme objectif de briguer une des trois premières places pour l'aller. Donc un fauteuil de leader avec une confortable avance de 5 points, le CSC a dépassé les objectifs tracés au début de saison. Les recrues du mercato renforceront le CSC Les cinq recrues du mercato vont apporter du sang neuf au CSC qui a besoin d'un meneur de jeu. Et Hadjadj répond au profil. L'absence de fougue en attaque a forcé Khezzar à compter sur Ferhat et Dorbane dont les Sanafir attendent du dynamisme et surtout des buts. Quant à Khellaf, c'est plus un retour nostalgique qu'un besoin dans la récupération qui se fait bon gré mal gré avec le duo Zmit-Derrahi. Autant dire qu'avec ces joueurs, le CSC sera encore plus fort dans ses compartiments pour tenter de terminer à la tête du championnat en fin de saison. Un rêve pour les Sanafir qui veulent retrouver l'élite. Les problèmes persistent L'homme fort du CSC, Chenni Abdeslem, a animé une conférence de presse avec à ses côtés Boulahbib dit Soussou et le président du CSA CSC, Yacine Forsado, pour dénoncer les propos diffamatoires d'Ounis dans les colonnes de la presse sportive. En effet, l'ancien président du CSC et actuel actionnaire de la société commerciale CSC avait accusé les dirigeants des Sanafir d'avoir mis la main sur le capital de la société professionnelle et de l'avoir dilapidé. Pour lui répondre, Chenni a distribué les invitations remises pas le notaire pour que les actionnaires puissent retirer l'argent de leurs actions. Soussou ira plus loin en accusant ceux par qui les scandales arrivent et de se demander pourquoi à chaque fois que le club fait un pas vers l'accession, la fanfare de l'opposition se met en branle. Grâce à une petite rétrospective, les présents à la conférence de presse apprendront qu'Ounis a retiré 1,5 milliard de centimes quatre jours seulement avant son départ de la présidence du CSC. D'autres anomalies ont été rapportées par les conférenciers pour convaincre de leur sincérité mais cela ne résoud pas le problème d'Ounis qui trouvera toujours une oreille attentive pour l'écouter dans l'entourage des Sanafir. Alors que dans la réalité, le CSC n'est plus dirigé que par quatre personnes, à savoir Chenni, Forsado, Soussou et Boukhezera, qui mettent souvent la main à la poche pour payer les joueurs vu que les subventions manquent. Cela dit, les difficultés financières du CSC n'ont aucune incidence sur le rendement de l'équipe, qui continue à caracoler en tête du championnat, à la grande joie des milliers de supporters du club qui sont convaincus que cette année sera la bonne.