Un colloque national sur «la politique de la santé et la réforme hospitalière» s'est tenu hier à l'amphithéâtre du campus universitaire,à Relizane. La rencontre nationale est organisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en étroite collaboration avec la direction de la santé de la wilaya. Ce rendez-vous a vu la participation de plusieurs médecins spécialistes et généralistes, et paramédicaux, où ils ont eu l'occasion d'étudier, entre autres, «la nouvelle politique et système de la santé, protection générale de la santé, organisation sanitaire et réforme hospitalière et formation». L'ouverture de ce séminaire national a été donnée par le premier responsable de la wilaya, Kadi Abdelkader, en présence des autorités civiles et militaires. M. Kadi a rappelé que le secteur de la santé dans notre pays est renforcé par de nouveaux hôpitaux grâce aux efforts consentis par l'Etat. Notre pays dispose de 353 hôpitaux répartis à travers le territoire national, 6200 points de santé de proximité avec un nombre important de praticiens, qui a atteint les 52 000. Au lendemain de l'indépendance, l'Algérie ne disposait que de 10 hôpitaux qui ne répondaient nullement à la demande de la population. Le directeur de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, le Dr Mohamed Meraoui a présenté de son côté une communication sur l'objectif de cette rencontre. Le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Relizane s'est dit, pour sa part, disponible pour améliorer les conditions de travail des employés de son secteur et à l'écoute de toute proposition, des collectivités locales notamment, dans le but de dispenser de meilleurs soins et de rapprocher les structures de soins des citoyens. Par ailleurs, le représentant du ministre, M. Benkaci, est revenu sur l'évolution du secteur de la santé. Il a tenu à préciser que les thèmes susmentionnés lors de ce séminaire permettront d'établir de nouvelles visions et d'aider à tracer une nouvelle politique de la santé dans notre pays, ajoutant que les «hôpitaux sont appelés à assumer une lourde responsabilité, celle de prendre en charge de nouvelles pathologies autres que les maladies sexuellement transmissibles telles que le diabète, le cancer et autres maladies qui n'étaient pas trop répandues dans notre pays. M. Benkaci a aussi évoqué l'industrie pharmaceutique, car la fabrication des médicaments est une culture que mène l'Algérie avec beaucoup de persévérance, conclut-il. Un débat riche a eu lieu entre les organisateurs et l'assistance, où ces derniers ont adopté des recommandations. Signalons au passage que la Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière a honoré ses travailleurs retraités à cette occasion.