Les 17 et 18 février, les professionnels de la santé se sont rencontrés au nouveau siège de la wilaya, sis à la cité Daksi, pour débattre de la politique de la santé et de la réforme hospitalière pour les vingt années à venir. Cette rencontre, faut-il le dire, vient en prolongement de la conférence nationale sur le projet de loi sur la santé et la réforme hospitalière tenue à Alger, début février. L'ouverture des journées s'est déroulée en présence du wali, des autorités civiles et militaires de la wilaya et des élus. Le directeur de la santé de wilaya, Dr Damache en l'occurrence, a indiqué que les participants vont «étudier ensemble la situation et faire des suggestions pour l'horizon 2030, et ce, à travers 8 ateliers de travail sur des thèmes génériques portant substantiellement sur la politique et les systèmes de santé, la protection générale de la santé, l'organisation sanitaire et la réforme hospitalière, les professions, les personnels de santé et la formation». Ils étaient plus de 450 participants représentant tous les corps de la santé : médical, paramédical, gestionnaires ainsi que des membres de la Protection civile à plancher sur la nouvelle organisation sanitaire selon des méthodes planifiées et en tenant compte du principe directeur du droit à la santé pour chaque citoyen qui est consacré par la Constitution algérienne. Plusieurs remarques ont été faites, notamment celle ayant trait au système de soins qu'il ne faut pas confondre avec système de santé. Les débats avaient traité de la politique envisagée et de l'ensemble des choix stratégiques du secteur en général, en déterminant le rôle et les obligations de l'Etat, les besoins en santé, les champs d'intervention, les priorités, les plans et les programmes de santé ainsi que les moyens qui seront engagés au niveau de la responsabilité collective. Sur un autre volet, la politique pharmaceutique et l'équipement, la planification sanitaire, la santé dans le Sud et les régions spécifiques et enfin l'éthique et la déontologie ont été abordés avec beaucoup d'intérêt. Les recommandations seront transmises au ministère de tutelle et serviront de repère à l'élaboration de la nouvelle loi sur la santé.