Les commerçants de la ville de Draâ El Mizan, à 60 km au sud de la ville de Tizi Ouzou, ont bloqué le centre-ville à la circulation automobile, presque durant toute la journée d'hier. Ils réclament la réfection des routes. Selon une source locale, les commerçants souffrent des boues charriées en hiver et des poussières en été qui leur rendent la vie infernale. Le recours à cette action de protestation a été pris par les commerçants et certains habitants de la ville avant-hier. Ils disent qu'ils ont à maintes fois interpellé les autorités locales à ce sujet, sans résultat. Les commerçants mécontents dénoncent ainsi le flegme des élus face aux nombreuses interpellations successives. A Sidi Naâmane, une commune distante de 20 km à l'ouest de la ville de Tizi Ouzou, une centaine de jeunes sont sortis dans la rue pour protester contre les conditions de vie, le chômage et le marasme que les ronge. Ils ont bloqué la route de la ville à la circulation. A Aïn Zaouia aussi, les habitants du village Boumahni sont revenus à la charge. Ils ont fermé le siège de la mairie pour le troisième jour consécutif. Les protestataires réclament, pour rappel, l'intervention de l'Etat afin de mettre fin à un glissement de terrain qui menace sérieusement leur village avant qu'il ne soit trop tard. Par ailleurs, à la commune de Metchras, toujours au sud de la wilaya, nous avons appris auprès d'une source locale que les habitants de la localité ont procédé à la fermeture de quatre bars clandestins. Ces lieux sont la source de tous les maux de la commune, comme l'insécurité, le trafic de drogue, etc.