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Des peines de 10 à 20 ans de prison ferme requises contre Achour Abderahmane et quatre cadres de la police Le verdict du procès de l'affaire de dilapidation des fonds de la BNA rendu lundi prochain à Azazga
Le procureur de la République près le tribunal correctionnel de la ville de Azazga a requis tard dans la soirée de lundi des peines de 20 ans de prison ferme à l'encontre de deux officiers de police, en l'occurrence les nommés Z. Messaoud et A. Yacine, et 10 ans de prison ferme à l'encontre des nommés Achour Abderahmane, S. Nadir et Z. Djamel, poursuivis dans le cadre de l'affaire de dilapidation des fonds de BNA pour corruption, abus d'influence et bénéfice de privilèges. Le procès de cette affaire ébruitée le 17 juillet 2007, entamé dans la matinée de lundi, s'est poursuivi jusqu'à 1h hier, sous haute surveillance. Le verdict de ce procès durant lequel l'accusé principal, Achour Abderahmane, n'a pas hésité à confondre l'ancien chef de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya d'Alger en affirmant que ce dernier avait bel et bien bénéficié de plusieurs précieux cadeaux de sa part, notamment une Peugeot 406, est laissé en délibéré pour lundi prochain. Devant le juge, les quatre fonctionnaires de police ont nié en bloc toutes les accusations portées contre eux, à savoir l'abus d'influence et le bénéfice de privilèges offerts gracieusement par l'homme d'affaires Achour Abderahmane en contrepartie de rapports le disculpant des accusations de dilapidation de 3200 milliards de centimes de la BNA. L'ancien SWPJ de la sûreté de wilaya d'Alger, Z. Messaoud, a même nié avoir connu de près ou de loin cet homme d'affaires, ou encore bénéficié de ses privilèges, précisant au juge que les affirmations de sieur sont mensongères. Ainsi, il dira que le salon de coiffure géré par son épouse est un héritage familial, la 406 a été achetée après avoir vendu son ancien véhicule et qu'il a acheté le morceau de terrain sur lequel il construit une villa auprès de l'un des ses amis. Même le commissaire A. Yacine, qui exerçait au moment des faits au SWPJ de la même sûreté, a démenti avoir bénéficié des largesses de cet homme d'affaires. Tous les biens qu'il possède à Alger, un appartement et un restaurant quatre étoiles achetés respectivement à 900 millions de centimes et six milliards de centimes, ont été acquis avec son argent et non pas par ce sieur, a objecté le commissaire Yacine. Lors de son réquisitoire, le procureur de la République près le tribunal correctionnel de la ville de Azazga a mis en exergue la gravité des actes de ces cinq individus impliqués dans cette grave affaire de dilapidation de 3200 milliards de centimes, demandant à l'instance judiciaire d'infliger de lourdes peines à leur encontre.