Malgré les assurances des responsables de l'Agence de l'amélioration et du développement du logement (AADL), certains souscripteurs de 2001 affirment ne plus croire aux promesses et réclament l'affichage des listes des bénéficiaires des 4000 logements que construira la Cnep Banque à Réghaïa et à Rouiba. Lors du rassemblement tenu jeudi devant la direction générale de l'agence, la colère des souscripteurs se lisait sur leur visage. Certains d'entre eux voulaient couper l'autoroute à la circulation pour mieux faire entendre leur cri de détresse. Ces protestataires, qui affirment n'être affiliés à aucun groupe de souscripteurs, se démarquent de l'association de solidarité, de bienfaisance qui parle au nom de 1800 postulants au logement sous la formule location-vente. Ils affirment ne plus croire aux promesses du ministère de l'Habitat qui a rencontré lundi dernier des représentants de cette association. Lors de cette réunion, l'association a proposé un terrain à Draria pour accueillir un projet de construction de logement AADL. Avant qu'il ne soit urbanisé par les pouvoirs publics, ce terrain était exploité par un agriculteur. Lui-même souscripteur, cet exploitant, qui dit posséder un droit de préemption, a proposé le terrain pour accueillir un projet de logements. Cependant, les souscripteurs qui ne croient pas trop à cette proposition, demandent à l'AADL de trouver une solution et d'assurer un logement à tous les souscripteurs en attente. Au sujet de l'association, certains croient peu à l'efficacité de son action et préfèrent que seuls des délégués élus par vote soient retenus par les pouvoirs publics pour les représenter. Ceux qui ont adhéré à l'association préfèrent, en revanche, être organisés et réunis au sein d'une seule organisation.