Les souscripteurs de 2001 se sont scindés hier en deux groupes pour tenir deux rassemblements, l'un devant le ministère de l'Habitat et l'autre devant la direction générale de l'Agence AADL. Les délégués des souscripteurs qui ont été reçu au ministère ont tenu une réunion avec des responsables du ministère en présence du directeur général de l'AADL. «Nous avons eu la promesse d'être aidés pour que des logements destinés aux souscripteurs de 2001 soient réalisés au niveau de Draria», nous a indiqué Ayachi Akil, président de l'Association de solidarité, de bienfaisance, représentant les souscripteurs. Ce site de 14 hectares et urbanisé par l'Etat a été cédé par un exploitant agricole. Cet exploitant, qui possède le droit de préemption, a accepté que cette assiette soit destinée à un projet de logements au profit des souscripteurs de 2001. Une rencontre sera programmée avec les responsables chargés du foncier au ministère de l'Agriculture et des domaines pour assainir la situation de l'assiette proposée. Le terrain de Draria sera inscrit au nom de l'association qui se chargera de l'élaboration des listes des bénéficiaires. Ces derniers sont, en premier lieu, les adhérents de l'Association inscrits à l'AADL. «Le critère d'élaboration des listes des bénéficiaires est la date d'inscription à l'AADL», a expliqué M. Akil, promettant d'accélérer la procédure pour lancer le projet de construction de logements. «Nous ne savons pas encore quel est le nombre de logements que pourra accueillir le site», a-t-il reconnu. Par ailleurs, les délégués des souscripteurs reçus à l'AADL ont indiqué que les responsables de l'agence leur ont expliqué que les 4000 logements qui seront réalisés à Réghaia et Rouiba par la Cnep Banque seront destinés aux souscripteurs de 2001 dont les dossiers ont été transférés à cette banque. Les protestataires qui ont tenu un rassemblement au niveau de la direction de l'AADL étaient en colère et ont promis de tenir un autre mouvement le jeudi prochain, au cours duquel ils durciront le ton. Ils comptent passer la nuit de jeudi devant cette direction en compagnie de leurs familles pour réclamer la fin d'une attente de dix ans. «Nous n'allons pas nous taire», ont-ils crié, voulant que l'agence les convoque pour payer la première tranche des logements qui leur seront destinés. «Nous voulons que l'ensemble des souscripteurs soient logés», ont-ils insisté. Lors du regroupement, d'autres catégories de bénéficiaires étaient présents, comme ceux de Haraoua qui ont payé la première tranche et qui n'ont pas encore eu leurs logements, les souscripteurs de 2002 et 2003 qui espèrent bénéficier d'un futur programme. «Un nouveau programme AADL pour satisfaire les demandes restantes est indispensable», a réclamé un souscripteur de 2002.