La Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE) envisage de mettre en place une nouvelle organisation qui gérera au mieux les œuvres sociales «en toute transparence et en conformité avec les lois de la République», ont affirmé hier à Alger des syndicalistes de cette fédération. Les responsables de la fédération ont indiqué que l'intersyndicale a jusqu'au 28 mars prochain pour essayer de trouver un «consensus» autour de ce dossier «sensible» et dégager une plate-forme qui agrée l'ensemble des parties. Le dossier des œuvres sociales est étudié par une commission, installée le 28 février 2011, qui comprend sept syndicats agréés du secteur de l'éducation nationale. «Nous allons donner toutes les informations aux syndicalistes de base et nous travaillerons ensemble pour dégager la position officielle de la fédération concernant ce dossier», a indiqué le secrétaire général de la FNTE, M. Boudeha. La fédération «reste ouverte au pluralisme syndical et à toute proposition qui améliorera le bon fonctionnement de ces œuvres sociales», indiquent les syndicalistes. Pour rappel, la gestion des œuvres sociales du secteur de l'éducation nationale relève exclusivement de la FNTE, affiliée à l'UGTA, en vertu d'un arrêté ministériel datant du 22 septembre 1994. La commission exécutive de la FNTE a examiné également la situation syndicale dans le secteur de l'éducation nationale, notamment l'aspect relatif aux revendications socioprofessionnelles. Les régimes indemnitaires, les textes d'application des statuts particuliers, la reclassification des personnels et le paiement des arriérés de rappels ont été à l'ordre du jour de la réunion. Les participants ont également planché sur des documents relatifs aux diplômés en cours d'emploi, à l'intégration des corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation ainsi qu'aux indemnités pour le personnel d'intendance. Selon les responsables de la fédération, «des solutions seront proposées aux pouvoirs publics concernant ces questions».