Les étudiants des grandes écoles et ceux de l'ancien système vont demander, dans une correspondance adressée au ministère de l'Enseignement supérieur, le prolongement de l'année universitaire, a-t-on appris hier auprès des délégués. Le mois de grève entamé par les étudiants n'a pas été sans conséquences. En effet, cette interruption s'est «négativement» répercutée sur le déroulement des cours et des examens. Issam, délégué de l'université de Annaba, a estimé que «la contestation estudiantine était juste et légitime. Mais notre préoccupation est d'éviter l'année blanche». Cependant, d'autres délégués ne l'entendent pas de cette oreille. Déçus par les premières conclusions de la Conférence nationale, pour les étudiants des grandes écoles la reprise de la protesta n'est pas une option à exclure. «Nous allons nous réunir après les vacances et discuter des futures démarches à entreprendre», nous a indiqué Fayçal, délégué de l'USTHB.