La grève des mécaniciens de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) se poursuivait hier. Conséquences : de nombreuses gares ferroviaires du pays ont été immobilisées, des milliers de voyageurs privés d'emprunter ce moyen de transport. A la gare d'Agha, à Alger, comme dans de nombreuses autres gares ferroviaires du pays, les départs étaient annulés et de nombreux usagers non encore informés, probablement, se présentaient. La SNTF transporte quotidiennement environ 1,2 million de voyageurs et des tonnes de marchandises, dont du carburant. Ce qui fait craindre une pénurie de carburant pour les gérants de certaines stations-services, «si la grève dure». Le transport de voyageurs et de marchandises est perturbé avec ce débrayage des mécaniciens de la SNTF qui expriment des revendications socio-économiques qu'ils qualifient de «légitimes», dont l'augmentation des salaires et l'amélioration de leurs conditions de travail. «Il faut passer une journée dans les ateliers où nous exerçons, sans parler de la vétusté de certaines locomotives. Nous sommes confrontés à des conditions de travail exténuantes», dira un des mécaniciens. De nombreux fonctionnaires de la SNTF, dont des mécaniciens, ont été victimes d'accidents de travail, selon des mécaniciens de la Société nationale des transports ferroviaires.