Une source de la Banque d'Algérie a démenti hier l'information selon laquelle la nouvelle coupure de 2000 dinars est détectée comme étant un faux billet par les appareils de contrôle. C'est une information sans fondement, a tenu à préciser un haut responsable de la Banque centrale, qui a requis l'anonymat, affirmant qu'il s'agit d'une «pure spéculation». Notre source a tenu également à souligner que le lancement du nouveau billet de 2000 dinars s'est effectué selon le plan arrêté, à savoir l'émission de la coupure au niveau des grands pôles urbains, dont on peut citer Alger, Constantine, Ouargla et Oran. «La mise en circulation du nouveau billet se fera de manière graduelle, comme il a été convenu dans le programme de la Banque d'Algérie. Quant à la question de sa reconnaissance par les compteuses, je rassure les citoyens que la Banque d'Algérie a effectué les tests nécessaires et avait pris les précautions techniques et sécuritaires pour éviter des situations fâcheuses», nous a-t-il dit. En tenant à infirmer «ces informations sur les raisons de la non-disponibilité des billets de 2000 dinars». Lors du lancement de la nouvelle coupure, fin avril, la Banque d'Algérie avait précisé que la mise en circulation du nouveau billet prendra son temps nécessaire et que l'ensemble des tests ont été effectués notamment sur les possibilités de falsification et de traitement par les caisses des banques. «Il n'y a pas de scandale dans cette affaire», a-t-il fait savoir. Les billets de 2000 dinars ne sont pas rejetés par les machines. Car, si une machine n'a pas reconnu le billet, cela ne doit pas être généralisé. Dans tous les cas de figure, il n'y a pas eu de requêtes venant de la part des banques publiques ou privées quant à un éventuel problème lié à cette coupure. Notre interlocuteur a aussi précisé que son institution n'a rien reçu et qu'elle est prête à y faire face sans aucune démagogie. «Nous travaillons pour cela», a clarifié notre source de manière à éviter tout amalgame. Les écrits de presse indiquent que la Banque d'Algérie «n'a pas demandé au fournisseur de compteuses de billets de les paramétrer pour qu'elles reconnaissent la nouvelle coupure». Selon une source du milieu bancaire, citée par ces écrits, «les agences n'ont aucun moyen pour détecter de faux billets de 2000 dinars». Cependant, au niveau des agences, nous avons appris auprès des employés que les nouveaux billets n'ont pas été suffisamment distribués et ils ont démenti aussi les informations rapportées par la presse sur la non-reconnaissance des billets par les compteuses.