La participation algérienne aux championnats d'Afrique de lutte libre et gréco-romaine a été sanctionnée par sept médailles, une en or, deux en argent et quatre en bronze, soit une marche sur le podium pour tous les athlètes alignés. Au vu du niveau élevé de la compétition marquée notamment par une suprématie tunisienne, égyptienne et sud-africaine, avec l'émergence également de beaucoup de pays africains, notamment pour la catégorie libre, le bilan des Algériens pour M. Mezagher est qualifié de positif. En revanche, cette jeune formation nationale ne prendra malheureusement pas part aux prochains Jeux africains de Maputto, explication de M. Mezagher. Qu'avez-vous à dire de la prestation de vos éléments au championnat d'Afrique tenu à Dakar ? Je suis entièrement satisfait de cette moisson par rapport aux objectifs assignés et le haut niveau de la compétition. Les athlètes algériens se sont bien défendus, chacun a eu sa médaille et c'est cela le plus important. Ils pouvaient mieux faire et gagner plus de médailles n'étaient-ce les erreurs techniques et la mauvaise gestion des combats. Combien de pays ont participé à cette manifestation ? Il y en avait 24, c'est d'ailleurs la première fois que l'on voit un nombre aussi important. En revanche, nous étions la délégation la moins représentée en athlètes. Qu'en est-il des moyens mis à votre disposition ? Justement, nos résultats sont à la hauteur des moyens mis à notre disposition. Avec un peu plus de moyens, nous aurions pu accéder à un rang supérieur et glaner plus de médailles. Songez-vous au long terme ? Oui, nous avons installé une politique à moyen et long termes, car il faut dire que le nombre de ligues et de pratiquants ne fait qu'augmenter, donc il y a du pain sur la planche en matière de formation et de développement, cela d'ailleurs reste notre principal objectif. Après cette belle prestation au championnat d'Afrique, quelles sont vos prochaines échéances ? Nous aurons pour cette année les Jeux panarabes de Doha prévus en septembre, et également les championnats du monde que la capitale turque accueille en septembre 2011, il y aura aussi les qualificatifs Océanie-Afrique pour les JO de Londres de 2012, qui sont prévus normalement en février à Casablanca. Et les Jeux africains de Maputo… ? Non, nous n'allons pas participer à cette compétition, tout simplement parce que les installations de lutte et de bien d'autres disciplines n'existent pas à Maputo.