La Russie fédérale a affirmé son refus de toute résolution des Nations unies concernant la Syrie, appelant la communauté internationale à donner au gouvernement syrien assez de temps pour faire les réformes déjà annoncées. Dans une déclaration à la presse, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a indiqué que la Russie rejette l'adoption par le Conseil de sécurité de n'importe quelle résolution contre la Syrie, affirmant que le président Dimitri Medvedev avait beaucoup insisté sur ce sujet à partir du fait que la conjoncture en Syrie ne menace pas la paix et la sécurité internationales. Il a affirmé que l'examen par le Conseil de sécurité d'un projet de résolution contre la Syrie augmentera la tension intérieure dans le pays, ce qui aura des répercussions sur la position dans la région, indiquant que le règlement de la conjoncture en Syrie se fait par les Syriens eux-mêmes via un dialogue national vaste, et ce, loin de l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie. Il a aussi exprimé son inquiétude des nouvelles portant sur le déploiement des groupes armés dans des régions en Syrie, pour affrontement avec l'armée et les forces de sécurité, soulignant que cela aboutira à escalader la violence et à empêcher le règlement pacifique des problèmes. M. Loukachevitch a critiqué les appels extrémistes de l'opposition syrienne à l'extérieur refusant la participation au dialogue national annoncé par la direction syrienne. Sur un autre plan, Reuters a indiqué que des diplomates qui avaient assisté aujourd'hui à Vienne à une séance fermée de l'Agence internationale de l'énergie atomique, avaient souligné que la Russie a annoncé sa disposition à voter contre la soumission de la question nucléaire syrienne au Conseil de sécurité et qu'ils prévoient aussi le vote de la Chine contre un avant-projet dans ce sens devant le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.