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Moussa Touati : «La révision de la Constitution doit intervenir à la rentrée sociale» Il revendique la dissolution du Parlement et des législatives anticipées
Justifiant par «la bonne volonté de changement du Président», sa présence devant les membres de l'instance qu'il avait conditionnée par l'ouverture des consultations à la presse, le président du Front national algérien (FNA) a ensuite revendiqué la dissolution de l'APN, plaidé pour la légalisation du président par ordonnance et l'entame des réformes par la révision constitutionnelle «avant la rentrée sociale». «Nous sommes venus rappeler que le FNA prône la culture du changement et est convaincu que la presse doit être un intermédiaire entre l'opposition et le pouvoir», a-t-il déclaré à l'issue de la rencontre, justifiant son changement de cap par le fait que le président de la République ait appelé «à des consultations larges pour parvenir à un changement». La démarche de Touati pour y parvenir commence par une révision de la Constitution, «avant la rentrée sociale 2011», la dissolution de l'actuelle assemblée «incapable et irresponsable», et la tenue «d'élections législatives anticipées de façon à faire adopter les nouvelles lois organiques par le nouveau Parlement», alors que dans le planning du Président, la révision de la Constitution devrait intervenir en 2012. La révision de la Constitution doit se faire, selon Touati, par voie référendaire. Entre-temps, selon Touati, c'est le Président qui doit légiférer par ordonnances. «Nous appelons à la dissolution de l'actuel Parlement», a dit Touati et à l'organisation d'élections législatives juste après le référendum sur la Constitution afin, ajoute-t-il de «soumettre les nouvelles lois organiques au futur Parlement». Moussa Touati a par ailleurs proposé dans le registre des «élections», de revoir l'âge des candidats aux assemblées populaires communales (APC) à 21 ans et nationale (APN) à 25 ans, soulignant par ailleurs que le principe de l'égalité de l'homme et de la femme en matière de droits et devoirs est consacré par la Constitution. Comme beaucoup d'intervenants, il estime que les élections doivent être supervisées par la justice et affiche son opposition au principe de rémunération des représentants de partis lors du déroulement des élections. Par contre, il réclame «une aide de l'Etat» au profit des partis pour tout siège «gagné» au Parlement ou «pour chaque 100 sièges aux assemblées locales». Alors que les consultations tirent à leur fin, Moussa Touati continue de revendiquer l'association de la presse aux rencontres.